Ènième agression antisémite en France

Publié le par mais_si

Encore une rixe sur fond d’antisémitisme

Cinq jeunes étaient toujours en garde à vue dimanche après avoir agressé deux hommes

Règlement de comptes ?

Mercredi, en fin d’après-midi, Paul et Alon, 12 ans, quittent le terrain de football après leur entraînement. Là, ils se seraient fait traiter de “sales Juifs” par un enfant du même âge, vite rejoint par une dizaine de jeunes, dont plusieurs majeurs. Paul et Alon, qui portaient une kippa, auraient alors pris la fuite en direction de leur domicile, après que l’un d’eux eut reçu une pierre au niveau de l’épaule. Paul aurait ensuite réussi à se cacher, tandis qu’Alon aurait été suivi jusqu’à son domicile.

Alertés par les cris, ses parents, ses deux frères et sa mère seraient descendus pour lui venir en aide. Une bagarre aurait alors éclaté entre la famille et les dix jeunes qui avaient pris le petit Alon en chasse. “J’ai entendu des cris, raconte Rachel, une voisine, puis des coups sont partis. Certains des jeunes se sont emparés d’une pelle et d’un râteau dans le local du gardien, ça aurait pu mal finir.” Contactée par une voisine, la police a interpellé sur place cinq des agresseurs présumés, âgés de 16 à 21 ans.

Très vite, l’agression antisémite a été évoquée, les deux victimes étant de confession juive.

Pourtant, des sources policières et judiciaires indiquaient hier soir qu’il “fallait rester extrêmement prudent”. Un antécédent serait à l’origine de ce différend. “Cela ne justifie pas les insultes, bien sûr… Mais il semble qu’il s’agisse d’un règlement de comptes. Les jeunes qui se sont croisés sur le terrain de foot se connaissaient”, indique une source. Les investigations se poursuivaient hier pour déterminer l’origine exacte de la bagarre, tandis que la garde à vue des cinq jeunes était prolongée.


Cinq jeunes âgés de 16 à 21 ans ont été interpellés mercredi soir et placés en garde à vue, après avoir frappé un homme de 40 ans et son fils de 18 ans à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Les deux victimes, de confession juive, frappées à coups de poing et de pied, sont rentrées à leur domicile après avoir été soignées à l’hôpital où elles n'ont pas été admises.

source: metrofrance, 26-10-2008.

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