L´eau, Israël a rempli plus que convenu les accords d’Oslo.

Publié le par mai_si

"Non contents de nous voler de l'eau, en plus, ils se plaignent" a déclaré l'un des responsables de la Compagnie des Eaux Mekorot, accusée par l'organisme humanitaire de gauche «Betselem» de ne pas en fournir suffisamment aux Palestiniens de Judée Samarie. Le porte-parole de Mekorot a précisé que la compagnie avait livré, en 2007, 30% d'eau en plus que la quantité convenue dans les accords d'Oslo.

source: israel-infos

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Le mythe du complot sioniste et du contrôle des eaux
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Le manuel de géographie, destiné aux classes de 2nde, et publié par Hatier, contient une double page intitulée «L’eau en Palestine, un enjeu conflictuel» (1). Cette double page s’ouvre sur une grande carte, censée représenter «les ressources hydrauliques d’Israël et de la Palestine» (p. 100). On y distingue les frontières de l’État d’Israël et, en pointillés de couleur grise, les «limites de l’État juif selon les sionistes (1920)». Les élèves de 2nde utilisant le manuel Hatier apprennent ainsi que «l’État juif selon les sionistes» recouvre non seulement Israël et les territoires palestiniens mais aussi le Sud du Liban, la totalité du Golan plus une partie du territoire syrien, une partie de la Jordanie et une partie du Sinaï égyptien. Pour qui s’interrogerait sur ces revendications territoriales, une note précise: «Le plan de l’Organisation sioniste mondiale montre que le contrôle des eaux du Jourdain est une revendication sioniste ancienne: dès 1920, les frontières du futur État juif étaient pensées à partir de considérations hydrauliques.» L’adolescent qui lit ces lignes n’a plus aucun doute, désormais, quant à l’existence d’un complot sioniste visant à annexer de vastes territoires, bien au-delà de l’État juif actuel.

Une enquête remarquable de précision et totalement dénuée de polémique et de parti pris:

http://www.upjf.org/desinformation/article-7253-125-5-editions-hatier-probleme-eau-projets-sionistes-h-pasternak.html

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Dossier : l’eau, problème majeur du Proche-Orient (1ère partie)

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Le Golan et le problème de l’eau.

Les eaux du Golan, de l’aquifère et des eaux de surface, représentent près du 1/6 de la consommation annuelle israélienne, soit 350 millions de m3. Ces eaux et celles des sources du Jourdain s’écoulent vers le lac de Tibériade en contrebas du plateau. Le Golan de par sa position géographique contrôle 30% des eaux d’Israël. Les eaux du lac de Tibériade sont primordiales pour le développement d’Israël, car elles servent d’alimentation pour la Conduite nationale qui distribue l’eau dans tout le pays jusqu’au sud de Be’er-Shéva, au kibboutz Mashabé-Sadé.

Le problème de l’eau entre la Syrie et Israël, pendant les années 1948-67, fut souvent un casus belli entre les deux armées. Damas a essayé de dévier l’eau des affluents du Jourdain, avant qu’ils n’entrent sur le territoire israélien. A cet effet une grande tranchée-canal fut construite en 1964, tout le long du Golan, le traversant du nord au sud.

Le Golan fournit une grande quantité d’eau à Israël et sur cette “fontaine” du Golan les conceptions s’opposent littéralement. Les Israéliens justifient leur accès à cette ressource en avançant le droit d’usage, mais pour les Syriens ce « droit d’usage » fut acquis par Israël, par la force, en 1967. La déclaration du porte-parole de l’ancien Premier ministre E. Barak, M. Gadi Baltiansky, est significative : « Avant la guerre de 1967, nous avions des problèmes car la Syrie détournait les sources d’eau du Golan, et le Premier ministre estime que nous devons nous assurer que cela ne se reproduira plus ».

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http://www.un-echo-israel.net/article.php3?id_article=430



Dossier du mois : l’eau, problème majeur du Proche-Orient (2)

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Avant l’Intifada d’El-Aqsa, le problème de l’eau avec celui de Jérusalem et des réfugiés palestiniens restaient les obstacles majeurs en vue d’un statut final des négociations du processus de paix.
Depuis cette Intifada, malgré la sécheresse et une grave pénurie d’eau, les Israéliens n’ont pas diminué la quantité d’eau transférée annuellement à l’Autorité palestinienne. Israël a rempli toutes ses obligations prévues dans l’accord intérimaire israélo-palestinien, selon les accords d’Oslo. La juridiction sur l’eau a été transférée à l’Autorité palestinienne intégralement et dans les délais prévus. Israël essaie également de remplir ses obligations envers la Jordanie.

L’eau ne sera peut-être pas un obstacle à la paix mais elle peut-être un argument de guerre et c’est parce qu’il y a un conflit qu’elle est instrumentalisée.

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http://www.un-echo-israel.net/article.php3?id_article=599

 

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