Egypte: "la Turquie a le droit de se défendre pas Israël".
Trop flagrant: sur "le droit de se défendre", pour une intervention de la Turquie au Kurdistan contre une intervention d´Israël au Liban.
Aprés une embuscade à l´encontre des militaires turques, "la Turquie a le droit d’éliminer les terroristes"!
Y a rien qui vous choque? si ca c´est pas de l´antisémitisme du monde arabe voir plus?!
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JM : Comment analyse-t-on actuellement en Egypte la politique étrangère d’Ankara et les positions récentes prises par la diplomatie turque, tant vis-à-vis de la question kurde qu’en général à l’égard de ce qui se passe en Irak ?
AEC : Dans le monde arabe actuellement, on pense que les positions prises par la Turquie sont surtout liées à la question kurde, mais on apprécie qu’Ankara s’oppose à la partition de l’Irak. L’hypothèse d’une intervention de l’armée turque dans le nord de l’Irak n’est donc pas critiquée. Comme la Syrie, il y a quelques semaines, l’Égypte reconnaît à la Turquie le droit de se défendre contre le PKK. À cet égard, on peut parler de franc succès de la diplomatie turque, car c’est la première fois depuis bien longtemps qu’une intervention militaire turque n’apparaît pas au monde arabe comme une menace. Dans l’ensemble, on sent ici, en Égypte, que la politique étrangère turque est entrée dans une nouvelle ère parce qu’elle est beaucoup plus active dans la Région. Aux côtés de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte, la Turquie apparaît ainsi désormais comme un pays important qui peut jouer un rôle utile de conciliateur. Pour autant, en dépit de cette reconnaissance, la place de la Turquie n’est pas comparable, pour le monde arabe, à celle qu’a acquise l’Iran au cours des années qui viennent de s’écouler. Téhéran est devenue, en effet, un véritable acteur du conflit irakien. Car, comme les Etats-Unis, en contrôlant un nombre important de milices chiites en Irak, l’Iran est désormais directement impliqué dans le conflit. Il n’est donc pas étonnant que le monde arabe ait tendance à en faire une puissance majeure dans la Région, ce qui n’est pas le cas pour la Turquie.
Propos recueillis par JM (Le Caire, 15 novembre 2007).
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Nasrallah a appelé la « oumma » (la nation) des fidèles (musulmans) à saisir cette opportunité historique pour s’unir autour de l’islam contre les impies (l’Occident) dont l’entité sioniste n’est qu’un poste avancé
Sur le plan régional aussi, les réactions des capitales arabes sont très divergentes en fonction des rapports qu’entretiennent ces pays avec Israël, la Syrie, et dans une moindre mesure l’Iran. Ainsi, le Yémen et le Soudan ont été les plus virulents, appelant à couper tout contact avec Israël. Ils faisaient directement allusion aux quelques pays qui entretiennent des relations avec Jérusalem, à savoir la Turquie, l’Egypte et la Jordanie. Quant aux autres pays, c’est soit la dénonciation du bout des lèvres, comme pour l’Arabie saoudite, qui prévaut, soit le silence, à l’image des émirats du Golfe, connus pour leur aversion du régime de Téhéran et leur positions traditionnellement anti-syriennes.
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