Le beurre l argent du beurre et la crémière...(israel/palestine).

Publié le par elie

LES PALESTINIENS DE JERUSALEM-EST RECLAMENT LA NATIONALITE ISRAELIENNE

Le Yediot Aharonot de ce vendredi 7 décembre 2007 titrait sur les demandes formulées par des milliers de palestiniens qui sollicitent le bénéfice de la nationalité israélienne.

Actuellement, les 250 000 palestiniens de Jérusalem-Est bénéficient d'un statut spécial de résident et d'une « carte bleue » qui leur procure le droit de se déplacer en Israël, de bénéficier de la Sécurité Sociale et de percevoir des allocations familiales (3000 shekels par famille).

Or, ces palestiniens redoutent que leur passage prochain sous contrôle de l' Autorité Palestinienne ne leur fasse perdre les avantages sociaux consentis par l'Etat d'Israël. Aussi, des milliers de palestiniens envisagent-ils d'acquérir la nationalité israélienne et en ont présenté la demande au ministère de l'intérieur, les conditions à remplir étant la résidence depuis plus de 3 ans à Jérusalem, l'absence de passé judiciaire, la réussite à un examen en hébreu et la rédaction d'une lettre de motivation.

Rappelons que depuis 1967, 12.000 palestiniens ont déjà sollicité et obtenu le bénéfice de la nationalité israélienne même si cette démarche a toujours été considérée chez les palestiniens comme une forme de traîtrise et un abandon de la cause.

Néanmoins, si la procédure de naturalisation engagée par les palestiniens est guidée par un intérêt personnel et opportuniste, elle apparaît choquante voire incohérente dans le contexte géopolitique actuel. En effet, ces procédures de naturalisation contredisent l'aspiration à l'indépendance nationale des palestiniens et le souhait de voir créer un Etat Palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.

Théoriquement, les palestiniens qui sollicitent la nationalité israélienne ont vocation à devenir les premiers résidents palestiniens de la capitale de la Palestine en cas de transfert de cette partie de la ville de Jérusalem sous souveraineté palestinienne. Si donc les palestiniens trahissent leur cause en acceptant de prendre une nationalité qu'ils haïssent, l'Etat d'Israël se doit, pour sa part, de profiter de l'occasion pour assumer sa véritable vocation d'Etat juif en refusant ces demandes de naturalisations voire en en supprimant le bénéfice.

Ce refus aurait pour les palestiniens un intérêt pédagogique en les responsabilisant et en leur faisant comprendre leur propre histoire et la nécessité de faire coïncider les discours et les actes.

En effet, les palestiniens ne peuvent cumulativement entreprendre une démarche nationale et identitaire tout en sollicitant le bénéfice d'une nationalité autre, israélienne de surcroît.
Bien évidemment, l'Etat d'Israël, pour sa part, ne peut pas prendre le risque de se fragiliser démographiquement en accordant la nationalité israélienne à des palestiniens qui viendront demain voter démocratiquement pour son éradication.

A cet égard, rappelons que les manifestations antinationales commencent à se multiplier de la part des responsables politiques arabes israéliens qui appellent à la désobéissance civile. Le 2 décembre 2007, le député arabe israélien Jamal Zahalka a qualifié de « parias » les jeunes filles et garçons de la communauté arabe israélienne qui effectuent un service national civil. Le lundi 3 décembre 2007, les députés arabes de la Knesset étaient absents lors de la session spéciale organisée pour commémorer le 60ème anniversaire du plan de partage de 1947 au motif que l'évènement avait entériné un statut d'inégalité entre les populations juives et arabes.
Étaient également absents à cette commémoration, les maires des communes arabes d'Israël, ce qui a conduit le Ministre des Affaires Stratégiques Avigdor Lieberman à accuser le Comité Suprême de Suivi des Israéliens d'une coopération avec l'Autorité Palestinienne pour éradiquer l'Etat d'Israël (le 7 décembre 2007).

Il est donc temps pour Israël de regarder son histoire en face en tirant les leçons de l'exemple donné par l'ex député Azmi Bishara qui a profité de son statut pour abuser de la confiance des israéliens.
Israël se doit de révoquer les mandats des responsables politiques arabes israéliens qui font allégeance à une entité ennemie et leur retirer la nationalité israélienne, comme cela s'est produit pour les députés Hamas au cours du printemps 2006.

Yasser Arafat avait annoncé que la victoire contre l'ennemi sioniste serait acquise grâce aux ventres des femmes musulmanes. Aussi, l'Etat d'Israël doit prendre les mesures pour figer son identité juive en retirant la nationalité israélienne des responsables politiques israéliens qui violent leur serment d'allégeance à l'Etat juif et en accordant la naturalisation aux juifs de diaspora qui en font la la demande même s'ils n'entendent pas quitter leur pays de résidence.

Progressivement, l'Etat d'Israël pourra dissocier le principe de la nationalité israélienne (réservée aux seuls membres de la seule nation juive y compris en diaspora), et celui de la citoyenneté israélienne (accordée à toute personne se situant sur le territoire israélien en situation régulière). Naturellement, le contrôle politique de l'Etat reviendra à la seule nation juive, conformément aux voeux des fondateurs de l'Etat d'Israël en 1948.


http://www.israelinfos.net/archives/anpo071210.htm
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Ces Palestiniens qui s'accrochent à Israël

par Daniel Pipes
New York Sun
6 juillet 2005

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Le ministre israélien de l'Intérieur déclara récemment qu'après leur remise en liberté, quatre Palestiniens condamnés à de longues peines de prison pour avoir contribué, en 2002, à l'organisation d'attentats-suicide qui firent 35 victimes seraient expulsés d'Israël. Comme l'indique le communiqué d'Associated Press, ils «perdront les privilèges des résidents permanents, tels que la sécurité sociale et l'assurance-maladie».

La décision du ministre suscite une question: pourquoi des Palestiniens cherchant à détruire l'État d'Israël se sentiraient-ils punis en perdant le droit d'y résider? On pourrait s'attendre à ce que des terroristes anti-israéliens souhaitent vivre dans l'Autorité palestinienne (AP).

On aurait tort. Les palestiniens – même les terroristes – préfèrent généralement vivre dans ce qu'ils appellent l'«entité sioniste». Cette attitude devint particulièrement évidente à deux reprises, lorsqu'une portion de territoire – Jérusalem Est en 2000 et une partie du «Triangle» de Galilée en 2005 – était censée passer sous contrôle de l'AP. Dans les deux cas, les Palestiniens concernés s'accrochèrent à Israël.

Jérusalem. Lorsque la diplomatie du premier ministre israélien Ehud Barak évoqua la possibilité, vers le milieu de l'an 2000, de transférer à l'AP des portions de Jérusalem à majorité arabe, un travailleur social estima qu'«une écrasante majorité» des quelque 200 000 Arabes de Jérusalem préféraient rester sous contrôle israélien. Un membre du Conseil national palestinien, Fadal Tahabub, précisa l'information: selon lui, 70% des résidents concernés préféraient la souveraineté israélienne. Un autre politicien, Husam Watad, parla de «véritable panique» des gens à l'idée de se retrouver sous le règne de l'AP.

Le ministre israélien de l'Intérieur fit effectivement état d'une forte augmentation du nombre des demandes d'octroi de la citoyenneté israélienne et un conseiller municipal, Roni Aloni, résuma ainsi le message que lui avaient confié les Arabes de Jérusalem: «Nous ne sommes pas comme Gaza ou la Cisjordanie. Nous avons des cartes d'identité israéliennes. Nous sommes habitués à plus de qualité de vie. Même si le système israélien n'est pas très bon, il reste meilleur que celui de l'AP.» Un médecin souhaitant obtenir des papiers israéliens expliqua: «Nous voulons rester en Israël. Ici, au moins, je peux exprimer mon opinion librement, sans crainte d'être jeté en prison, et j'ai une chance de gagner ma vie correctement.»

Soucieux de stopper cette ruée vers la citoyenneté israélienne, le principal officiel islamique de Jérusalem émit un décret d'interdiction et l'agent de l'OLP à Jérusalem, Faysal al-Husayni, alla jusqu'à qualifier cette attitude de «trahison». Devant l'inefficacité de ces mesures, Husayni menaça de confisquer les logements de ceux qui prendraient la citoyenneté israélienne.

Le Triangle de Galilée. Dans cette région à majorité palestinienne, au nord du pays, un sondage de mai 2001 révéla qu'à peine 30% de la population arabe israélienne approuvaient l'annexion du Triangle de Galilée par un futur État palestinien, suggérant qu'une large majorité d'entre eux préféraient rester en Israël. En février 2004, lorsque le gouvernement Sharon testa l'idée de céder à l'AP le contrôle du Triangle de Galilée, l'Arab Center for Applied Social Research annonça que cette majorité avait atteint 90%. Et 73% des Arabes du Triangle se déclarèrent prêts à user de violence pour empêcher la modification du tracé des frontières.

Des politiciens locaux s'opposèrent farouchement à toute cession de territoires de la Galilée par Israël; Ahmed Tibi, membre arabe du parlement israélien et ex-conseiller de Yasser Arafat, qualifia l'idée de «suggestion dangereuse et antidémocratique». L'opposition arabe intense provoqua l'abandon rapide du projet de transfert.

De même, en 2004, pendant la construction de la clôture de sécurité, des Palestiniens durent choisir de quel côté de la clôture ils souhaitaient vivre. La plupart d'entre eux, à l'image d'Ahmed Jabrin, de Umm al-Fahm, ne doutèrent pas un instant: «Nous avons lutté [auprès des autorités israéliennes] pour être à l'intérieur, et ils déplacèrent la barrière afin que nous puissions rester en Israël.»

Le fait que les Palestiniens soient très nombreux à préférer vivre sous le contrôle israélien semble résulter plutôt de considérations d'ordre pratique que d'une intention de submerger démographiquement l'État juif. Ils considèrent l'AP comme pauvre, autocratique et anarchique. Comme l'explique un Palestinien, c'est «un État indéfini, sans parlement, ni démocratie, ni même aucune université digne de ce nom».

Les Palestiniens ne sont pas engagés idéologiquement au point de dédaigner le confort de la vie en Israël. Deux conclusions à long terme s'imposent donc. D'abord, si les exigences des Palestiniens en matière de «droit au retour» devaient un jour être satisfaites, Israël connaîtrait un afflux massif de population. Ensuite, tout accord prévoyant le transfert aux Palestiniens de territoires gérés par les Israéliens sera très difficile à appliquer.

http://fr.danielpipes.org/pf.php?id=2738

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